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Classique Maladie

by Lalter Natiff

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1.
Bienvenue en zone de quarantaine, enfumée de gaz désinfectants, des oisifs errent en monts de civières, post-trauma, c'qu'ils vocifèrent. En masses inertes, ils réitèrent, récitent leurs fatalités, des femmes alitées prient d'éviter l’casier judi-judiciaire. Le soir, les jeunes se réunissent pour échanger leur comprimés, pour s'auto-déprimer, ils aiment à comparer leurs épidermes, plus t'as de scarifications, plus t'es complimenté. Langue en guise d'offrande ! Schizo, c'qu'ils offensent ! Et quand tu revois le psychiatre, angoisses multipliés par quatre, d'avoir observé des gens convulser sans être épileptiques, d'une valse répugnante, les yeux révulsés sans aucun entertainment, lové en mode enterrement, par conséquent que tu vas clairement mal sain ? nous ne sommes vraiment pas, trop de contentieux, non fréquentables, les contentions se mettent en place, sans consensus, ils nous entassent. Et ne compte pas te faire contaminer par l'amour, pour te désintoxiquer, pique du nez dans la poudre !
2.
Toi tu préfères faire dans l'espérance ou l'aspirine ? Réparer l'drame de ma naissance, à quoi j'aspire, hein ! Ici on rêve tous d'une ascension sans astérisque, la réalité t'crève les yeux ou bien te casse tes reins. Se sentir seul comme un soliste dans c'système solaire, au point de susurrer assonances, tah mc solaar, vraiment rien d'exceptionnel dans l'existence humaine, à mettre des anxiolytiques dans chaque bouteille d'soda. Vu l'importance du noyau, y'a pas d'électrons libres ! Comment pouvoir s'enjailler sans le positif des siens ? Alors on a mis au point solutions éthyliques, vu l’nombre de tord-boyaux, y'en a qui tisent au sein. Et vu qu'on s'habitue vite, on rajoute de la taurine, même avant de prendre le volant, il faut pas se défausser, car comme dirait le dicton toutes les routes mènent au rhum, mais toute charette qui s'met à tanguer finit dans l’fossé. REFRAIN Classique Maladie ! Les pilules visent nos systèmes nerveux, déguisent nos vies ternes, Classique Maladie ! Vu qu'on manque de chaleur humaine, tous les hivers on hiberne, Cla-classique Maladie ! On plonge dans le Mississitriste, face à chaque nécessiteux, Cla-classique Maladie ! Et tout ce qu'on perd en synapses, on le compense en silence. Sur des pistes mal aérées, cohortes de mâles se pressent, à guetter celles qui dansent avec le plus de spasmes. Pour combler leur mal-être, ils jouent les princes charmants : «je t'offre un verre de sky ou bien un rail de cess ?» A croire qu'le soir, on nous a tous lu des contes de fesses : ils vécurent malheureux mais eurent beaucoup d'orgasmes. Le slogan : attrapez-les toutes, remplissez le pokéd’exs, jeune garçon lance «Plan d'un soir», c'est super efficace. Mais certains ne sont pas sur la même longueur d'onde, d'élégants oligarques ne lâchent pas l'affaire sans s'battre, alors ils glissent délicats des acides gamma de honte pour que les ladies s'taisent sales et jamais ne carapatent, ne racontent pas à leur frère qu'elles veulent quitter c'monde, d'avoir été ultra-violée par un psychopathe, et qu'à partir du lendemain, ces mêmes connards escomptent que leur sang infrarouge ne coule pas dans leurs apparts. REFRAIN (SKIT) Chaque vendredi soir, elles se trompent de personnage, personne pourrait l'croire, pouponnées par leurs propres parents. Afin de préparer le soir du bal, mec c'est l'carnaval, mais sache que la fête n'est pas réelle sans costume transparent. Obsédées, elles vivent tous pour leur apparence corporelle, si tu joues l’miroir sans tain, tu passeras le cap oral. S'il vous plaît, n’faites pas semblant d’chercher un gars honnête, pour un autre prétendant, elles t'couperaient le garrot net. Quitte à tout perdre vite, plongeon et débits de cartes, attire les par des sapes G-Star et des sales histoires, ces femmes qui passent leur temps à parler de Kérastase, jalouses les Kim Kardashian, Keira Augustina. Sous-qualifiées, elles s’scarifient pour le moindre quidam, les alcooliques font décoller leur vie inqualifiable ! Comment ça ? «il connait pas Cascada, c'est un mec minable !» REFRAIN
3.
Dans la marée humaine je m’ancre tellement peu, que de l’encre bleu marine coule du rivage d’mes yeux. J’avance pas sur l’fil du rasoir, mec j’y rampe, j’sais qu’l’amour est dans l’pré mais on m’a volé ma tente, à mort gloire et beauté, j’peux pas r’monter la pente, mais j’ai l’ouïe trop fine pour m’démonter la tempe... Pas sur la même longueur d’onde, j’vois des femmes ultra-violées, et des hommes dont coule le sang infrarouge à la volée. On a passé l’âme d’un être humain aux rayons X, et découvert qu’il rêvait d’mettre son ex au micro-onde. Dans nos vies, plus de revers qu’à la coupe Davis, tellement d’coups bas que Chun-li passe pour une novice, elle a les yeux revolver pointés sur ma cervelle, y’a beaucoup trop d’salopes, j’porte un gilet pare-belles... Les mecs font les desperados d’16 à 64 ans, tout commence dans un teille d’Heineken, finit en verre de sang. ils préfèrent Jack Mesrine à Tatie Danielle, les meilleurs acteurs ont en mains un gun et une Hoegaarden. On cherche tous l’âme soeur mais on n’trouve que l’absinthe, on rit stone sous Eristoff quand on l’apprend enceinte, on en coupe presque notre sky à la coke non-light, ça y est, oublié le goût pur du Sunny Delight ! Nos taquineries arrêtent de remplacer la nicotine, j'ai pas les poumons moins sains mais plutôt le coeur brisé. J'marche pas sur l'goudron mais sur des cendres, et avec ton regard se rallumait mon briquet. Je ne traîne plus qu'avec Philippe et avec Maurice, mes autres amis, quittés sur une scène de cancer. Délaisser les parisiennes pour une gauloise amère, finir roulé, fumé, tu n'as plus de filtre. J'ai tellement souvent dormi sur la béquille, qu'on me surnomme parfois Grand Corps Malade. Aujourd'hui c'est décidé, j'arrête de compter les râteaux, je retourne à mon jardin bêcher les salades. Tous les jours je manque de tendresse tel Caliméro, peut-être parce que j'ai pas encore percé ma coquille, placée dans l'entrejambe, viens pas piquer mes euros, j'perce mes préservatifs dans le but de faire des heureuses. Je ne joue pas le macho, je suis juste hypersensible, je veux vivre d'amour et d'eau fraiche, toi de coïts dans des trous super-extensibles... Si on avait décidé que l'célibat était une maladie, on se retrouverait tous vite dans la phase terminale. L'amitié, d’temps à autre un couteau dans le dos , mais l'amour quant à lui c'est l'Arme Fatale ! S'te plaît, viens pas jouer avec le puzzle de mes sentiments, tu veux un free hug, on t'enfile pour des centimes, han ! (Skit) Femme au foyer, femme de foi, hier encore fut-il déjà, Des femmes battent des oeufs pendant qu'des hommes battent des femmes. Mecs horribles, répandus , fais l'ménage, la cuisine, bac + 5, femme battue, t'es la crème fouettée cousine. Ca s'voit au commissariat qu'ils sont très scrupuleux, elles ont plus de bleus au corps qu'il n'y a de corps en bleu. Et ils aiment par dessus tout frapper après mise à genoux, ils se rappellent leurs prières : que la force soit avec nous ! Quand j'me promène sur la toile, j'lis des commentaires sales, de mecs qui viennent de réseaux sociopathes. Prend tes clics et des claques ! Et quand j'allume ma télé, je vois des négationnistes contre des méga-sionistes. Soit chacun cherche son char, armé, les missiles sont équipés de tireurs à kippah, soit chacun porte sa croix gammée, pour éviter d'voir des morts gamin, faudrait la jouer sauveur à la Kagame... Certains coupent leurs lignes de vie, en sniffant des lignes de mort. Vas-y, pique dans la veine, bim dans l'artère, man ! Avant on disait s'mettre bien, maintenant on dit s'mettre mal ! J’crois bien que j'ai compris l'expression «s'repoudrez le nez», la poudre sur le coin de leurs lèvres, c'est pas du Béghin Say. On a tous perdu des amis sur l’chemin de la drogue, car y'a qu’pour Marie-Jeanne qu'ils ont le béguin t'sais. La réussite scolaire, y'en a plus rien à foutre, vas-y roule un deux feuilles et jette moi ces feuilles doubles, ce n'est qu'une crise d'ado, là-dessus aucun doute, puis ils abandonnent foot en salle pour salles de shoot... Gauche, droite, gauche, où est la misère, hein ?! Je ne fais plus la différence depuis Mitterrand, la fin de la Francafrique, encore un mythe errant. Notre présence au Tchad a toujours été trop armée, je crois bien qu'on a formé l'armée Interhamwe, Génocide. Les dirigeants ont tous le cul entre 2 chèques à la Radley Metzger, Slobodan Milosevic, Mouammar Kadhafi n'ont qu'à reposer en guerre... L'armée américaine pourrait débarquer chez moi facile, on y a découvert des larmes de destruction massive...
4.
Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication... J'm'automédicamente sale,avec du hip-hop crade, mais dis comment t'as, et hop, sauté sous la balustrade ? J'ai des hallus j'crois. On m'verbalise, j'ai brisé l'verbe comme R.A The Rugged Man ! Dans l’casque du Cunninlynguists quand j'étais alité, contaminé par différents types et leur réalité, Arom et son humanité quand j'étais ultra-mal, Ultramagnetics MC's quand je joue l'ultra-mâle. Lorsqu'il part en thèse, date et si peu comprennent, entre parenthèses, le métèque écrase vos normes, mal, s'exprime en ces termes. bam, Shoota Babylone ! à composer des sons pour que noirs, toubabs ils s'aiment. Tout détraqué, Tech N9ne, à la NY State of Mind, pour oublier la douleur ordinaire, Lord Give Me A Sign ! J'suis par erreur arrivé sur Terre, buté au son volontairement, vos trop longs textes alimentaires, j’les vis littéralement, han ! Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication... J'm'automédicamente ferme, avec du rap, des versets, mes dix commandements, c'est des larmes déversées, ou des abus d'drogue, on m'brutalise, j'ai buté le beat à la Balastik Dogg ! J'écris des paradis d'strophes, j'ai du mal à dire stop, j'crée des paradigmes, stone ! Comme Akhenaton, Sako, comme un aimant, tu m'verras pas collé au banc, mais à beaucoup de micros, les gens me débectaient trop quand j’les suivais constamment. Ca partira avec les larmes, j'préférerais à la commande, I Will Not Apologize, excusez pour la légende ! Au quai d’la fraternité, j'me sens pas arrimé, j'ne suis bon qu'à faire de l'art, je ne suis bon qu'à rimer. Polytraumatisé, amas d'rimes, You Know My Steez ? C'est tout c’qui m'intéresse : m'allumer la gueule à la zik, à la tise !! Car j'suis différent, premier qu'en art et en sens, délicat, je rêve d'un monde où les oiseaux chantent... Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication... Auto-médication...
5.
Rechute 03:44
Tu veux baiser l'Etat qui nous a allaité ? Jugement altéré par le gaz à l'étage ! Alter-egotrip d'un d’ces haltérophiles, halète sans allitérations des lyrics exécrables, qui aime relater ses altercations face aux hommes de loi et de santé le temps qu'ils tentent aléatoirement d'ôter leucémie, non lucide d'apparence passablement éméchée, poignarder ta parenté ! Moi je me plains de problèmes de santé, pendant qu'tous les farcs tuent bien trop de miss au calme, et afin d'éviter infarctus du myocarde, je porte un holter tous les étés. Réitère pas bouffée délirante, donc forte est ma bouée, délicate et errante. Dans bien d'autres Etats vraiment trop tolérants, j'parle pas de Téhéran, une vraie rupture, mais pas des ligaments, mutilé l'indique maman, le coeur en décimal, j'encaisse si mal ces dialectiques médicaments. V'là les amants abolis donc immondes, vite jette ton âme au diable ! Amadoué par des hédoniques sentiments jetables aux rats, ton budget, on tablera, subalterne ou table rase, à la base ce fut une déboussolante baise, blasant d'déblaterer ses baisers abrutis comme des braises, elle m'a balayé d'un si banal "plus je ne t'aime", bang ! Rechute. Rechute. Rechute ! Yo ! Terrible, périple, quant à ma paix, elle a péri- -clité dans des opérations bien trop pénibles visant à me périmer. Tous les crépuscules j'ai peur de voir se percer, comme de la porcelaine hypérissable mon péritoine ou mon péricarde. Tricard ou quoi ? Se précariser dans le ricard au calme, j'ricane carrément pas, car sans elle je plonge dans le vide lyrical, irrévocable ça, genre Icare et toi ? Sans cigarette, égaré dans un hall de gare gore, la gorge écarlate d'crier hardcore dès qu’j'écarquille mon regard face à un sans-logis dont le corps git impassible dans le décor sale de prolétaire, xeroquel sous les paupières, colportant des pensées épouvantables, vu qu'on bouffe de la chair. J'parle des animaux, morts, nous sommes animés d'ordres à la Saroumane, d'hordes bien abominables. J'parle à toi minable, qui aime à faire des abdominaux. Dans ton bide ignoble habite des débris d'être vivants : bordel fait de post-mortem ! Carnassier mortel ! T'aimes la barbaque ? Haïssable ! Plongé dans ta harissa... Rechute. Rechute. Rechute, rechute ! Yo ! Préambule, dépositaire, d'une pureté qui se déambule. A part des puériles balivernes, j'étais parti bien trempé. Pithiatique donc pas inapte aux aporétiques omertas d'rimes, dans des tas d'risques trop extatiques, j'ai décalé sans pécadille. J'ai fait crari d’pas claudiquer, le crâne enkysté. Abdiquer ? En qui s'terre Socrate ! Si terrifiant que l'on s'équipe de temps, t’entends l’son des erratiques- -tures, j'm'efface et rate, tic tac font leurs flic flac ! En silence, j'les fuis dans la finesse, mes confidents : des hymens, mes amis philantropes essaient de m'réédifier, une confiance exhaustive, mais inerte, comme chiner pour des chimères, ou des idylles non confirmées de bagues à l'annulaire. J'arrête de fumer l’calumet, la paix est canular- -cins dans les cas lunaires- -veux pour nous calomnier. Mon colt essaie de canarder cupidons carabiniers, j'm'excuse de pas te caliner, la pomme j'veux pas croustiller. Rechute, rechute, yo !
6.
Epelant mon rap, tu prétends kicker dans les caves, j'te pronostique l'échec, pratique qui pue la défaite, dicave, ton prototype roule à fond mais on le canalyse, de l'auto-tune, allo autiste, bachote un peu l’dico. Afin d'obtenir des vues, bien plus que l'autre Mona Lisa et palper sans un cataclysme, la crise du disque tu catalyses. Tu pratiques à fond foutue buccogénitalité, dans les textes d'Alibi M, plus d'originalité ! Un feat en bois qu'on en perd ses vers, On bime des phases bien trop sévères, mais tu persévèreras ! Le but de mon texte, c'est un procès verbal fait pour des scatos censés placés le verbe haut. New shit ! Dans ton casque et dans ta cassette, ah ! Si y'a du blé à faire, mec, on sait que tu cacheras tes gars. Dissemblances de major, textes de karatéka, quand t'es face à tes ex-potes, tu joues le carotté grave. Vos faux débats sur ces clashs qui les font méga-vendre, il vous faut des balles ou des bails fait illégalement. Pas de commentaires, ces morceaux j'enterre, pas d’temps à perdre pour ces rappeurs des cavernes ! Ils crachent dans leurs micros, comme ils crachent dans leur femmes, mous et dopés de substances atrophiant leurs exploits, seuls à prendre du plaisir de ce rap périmable, rappeur périssable, j'appose donc l'épitaphe ! Leurs éminences rédigent des rimes terribles sans dextérité, et Jul serait-il l'émir, hip-hop élite ? Contre-vérité ! Des qualités, j'en vois si peu dans leurs phases hideuses, t'as besoin d'ailes ou bien d'une plume, check phasianidés... Ceci est des phases léthales, dans ton crâne foetal, ma locution est autocrate, j'viens d'être califé. J'aime pas Khalifa, les autres aiment l'astiquer, Roi Heenok a plus de textes que tes crews de catins. De la crasse décadente, des flows des années quarante, tu bip up Sky, retourne ton anorak, v'là l’écolier ! Car j'eradique ton clan triso qui rappe sans rimes trisyllabiques, et d'un flow à la Priscilla, bien trop facile à pratiquer. Tellement d'egobadtrip d'une vie de chien, atteint l’seuil critique, climatérique, aristotélicien. J'termine de transcrire mon testament, je l'ai baptisé l'ancien, tu veux m'exterminer, mec tu clashes nécromancien. En ton sein s'cache des mensonges, des scansions simples, à mon sens j'crache des mentions, comme des esquisses sur des cansons. Et via mon fusain aiguisé, là gisent tes effectifs, aiguillés par des équipes de gringalets (que j’viens d’régaler...)

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Premier maxi Classique Maladie.

La thématique, simple et pourtant si peu évoquée dans le rap français, est ici abordée sur ses différents aspects que sont l'angoisse, la maladie physique, le syndrome mental, la folie, les problèmes cardiaques etc... via des morceaux aux influences diverses (horrorcore, egotrip, spleen etc).

credits

released July 6, 2014

Rap : Lalter Natiff
Instrus : This Is My Beat, Heat Up Beats, L'Arracheur de Tête, Binblink, Preda
Mix et mastering : Pierre Pontailler
Photos et compo livret : Jérémie Rocques
Compo 1ère de couv : Antoine Saison

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